• La vie est un peu différente, même beaucoup

    Les heures s’égrainent  un peu plus lentes

    Même beaucoup

    La vie n’est plus du tout la même

    Dans le silence de ceux qu’on aime

    Rien ne motive les pas qui traînent

    Les choses arrivent comme elles s’enchaînent.

    Et ça s’enchaîne, le bien le mal

    C’est par période, quand le moral

    Est au plus bas, on se remonte

    En se disant, y’a pas de honte

     

    Quand on devient un peu plus vieux 

    Même beaucoup.

    On rêve encore un petit peu,

    Même beaucoup

     

    On sent les souvenirs perler

    Sur la mémoire , se rappeler

    Ça fait du bien, on a été

    Ça aide pour se ravigoter

    Quand tombe le constat décevant

    De dire avant c’était  avant.

    Aujourd’hui  ce n’est pas hier

    On a changé, il faut s’y faire.

     

    Quand on devient un peu plus vieux 

    Même beaucoup.

    On rêve encore un petit peu,

    Même beaucoup

     

    Le monde s’agite  grand bien lui fasse

    Il faut bien que jeunesse se passe.

    Que reste-t-il quand c’est  passé ?

    Un petit peu c’est  bien assez.

    On se referme , on se replie

    On tombe un peu dans l’oubli 

    La vie n’est  pas la même

    Dans le silence de ceux qu’on  aime

     


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  • Je n’ai d’yeux que pour toi

    Dans les photos que je vois

    Je n’ai d’yeux que pour toi

    Ton sourire s’adresse à moi

     

    Comme c’est drôle, je lui réponds 

    C’est un signe, du moins je pense.

    C’est un signe qui en dit long

    Le silence, c’est une présence.

     

    Je n’ai d’yeux que pour toi

    Je t’imagine dans le ciel

    La photo me renvoie

    La lumière que brassent tes ailes

     

    Tu es l’ange qui veille sur moi  

    Ça fait du bien et du mal

    Quand j’entends avec émoi

    Les voix du cœur qui me parlent.

    Je n’ai d’yeux que pour toi

    Sur ces photos vues et revues

    Je n’ai  d’yeux  que pour toi

    Je me sens toujours ému.

     

    Ce n’est  pas une fixation

    L’album de photos m’attire 

    J’éprouve  une vive émotion 

    Le nez dans mes souvenirs

     


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  • Sur le ventre bien rond de sa mère combien

    De fois a-t-elle posé sa main ?

    Pour sentir la vie bouger sous ses doigts,

    Lui parler comme si il était déjà là.

    C’est elle qui avait trouvé son prénom

    Qu’elle murmurait comme une chanson.

    Il fallait l’entendre, il fallait la voir,

    C’était à cœur fendre, raconter des histoires.

    REFRAIN

    Tu verras, verras, enfant roi au milieu

    Des étoiles briller la lumière de mes yeux.

    Tu verras, verras, elle chantait cela

    Tu verras, verras , je serais toujours là auprès de toi.

     

    Sur le ventre bien gros elle posait sa joue,

    Les petits pieds donnaient des coups

    Les doigts chatouillés elle trouvait ça drôle

    Toute émoustillée elle se donnait un rôle.

    Elle voyait déjà son premier Noël

    Ses premiers pas à côté .

    Puis sur le chemin de la maternelle

    Pour un gros chagrin ses premiers caramels.

     

    REFRAIN

     

    Le ventre de sa mère devenu tout plat

    N’a pas donné son lot de joie.

    Jour anniversaire sans joie, sans cadeau

    La fille et la mère sont devant le berceau.

    Il reste le mobile avec ses étoiles

     Qu’elle fait tourner quand ça va mal.

    Cela peut servir, on ne sait jamais.

    Il peut revenir le temps où elle chantait.

     

    REFRAIN

     


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  • Il se croyait sérieux, l’ monsieur

    Qui jouait dur ce qu’il aimait

    Un autre ne trouvait  pas sérieux

    Le jeu du monsieur qui  jouait

    Alors il riait comme on rie

    Quand on ne trouve pas ça sérieux

    Il ignorait  je le parie

    La petite larme au fond des yeux

    De l'homme qui jouait de tout son cœur.

    L'émotion était là pour lui

    L'autre n'en voyait pas la couleur.

    Il n’était pas heureux, l’monsieur

    Qui jouait dur et qui peinait

    Devant le regard pernicieux

    D'une  tête d’affreux qui soupirait.

    Celui qui n'fait rien se permet

    les critiques les plus acidulées.

    A l'égard de celui qui met

    L'accent trop haut pour en parler.

    Il n’est pas vrai celui qui veut

    Devenir ce qu’il ne peut pas

    Et c’est ainsi qu’un homme sérieux

    Passe à coté de bien des joies

     


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  • Pourrons-nous encore

    A l'ombre des cathédrales

    Unir nos efforts

    D'une main magistrale?

    Au nom de nos pères

    Pourrons-nous toujours

    Être la main qui opère

    Qui œuvre avec amour.

    Au nom de nos anciens

    Pourrons-nous retrouver

    Le geste qu'il convient

    À la force de créer.

    Au nom de l'héritage

    Le pourrons-nous encore

    Pour traverser les âges

    Laisser des pépites d'or?

     


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